Eco-anxiété, climato-déprime, dépression verte ou encore solastalgie (de l'anglais solace, réconfort, et nostalgia, nostalgie) désignent une détresse psychologique devant les changements climatiques et environnementaux.
Des préoccupations anxiogènes
Le réchauffement climatique, l'extinction annoncée d'une multitude d'espèces animales, la destruction des forêts de la planète sont quelques-uns des sujets qui préoccupent l'éco-anxieux.
Son mal être est fait de stress, de dépression et d'anxiété qui l'empêchent d'apprécier le présent et de se projeter à long terme (au point que certains se demandent même s'il ne vaut pas mieux ne pas mettre d'enfants au monde...)
Le sentiment d'impuissance devant le "désastre" qui s'annonce (appelé collapsologie) fait souvent aussi partie des souffrances décrites tandis qu'au-delà du mal être on retrouve souvent les questionnements plus fondamentaux au sujet de la propre fin du patient.
Gérer son éco-anxiété
Le travail du thérapeute commence souvent par la mise en place d'une auto discipline du patient afin qu'il ne soit pas excessivement exposé aux nouvelles alarmantes sur les médias, les réseaux sociaux et autres.
Il l'aidera aussi à mieux se focaliser sur le temps présent ce qui peut l'amener à rechercher plus de cohérence entre ses idées et ses habitudes de vie (mode de vie plus écologique). Ceci lui apporte une certaine sérénité.
Certains en viennent à se consacrer à une activité en rapport avec la nature, d'autres s'investissent dans les mouvements de défense de la planète. Cet engagement dans l'action fait baisser leur sentiment d'impuissance.
Enfin, les thérapies cognitivo comportementales comme l'ACT (Entraînement à l'Acceptation et à l'Engagement) peuvent contribuer, sans qu'il tombe dans le déni, à ce que l'éco-anxieux retrouve plus de bien être et de sérénité.