C’est ce qui ressort d’une étude publiée par le très sérieux Journal of Child Psychology and Psychiatry.
Dans cette étude, 723 femmes ont été suivies pendant plusieurs années depuis le troisième trimestre de leur grossesse. Leur exposition à la pollution atmosphérique a été mesuré à l’aide d’un appareil qu’elles portaient sur elles. Cet appareil mesurait notamment le taux de HAP, un neurotoxique courant de l’air pollué. Leurs enfants ont par la suite été examinés régulièrement entre l’âge de 5 ans et 11 ans.
Outre la pollution, ces femmes ont été choisies parce qu’elles étaient soumises à un stress permanent du fait de leur situation socio-économique et psychosociale.
Les résultats de cette étude montrent que les enfants exposés à la pollution atmosphérique (notamment au HAP) pendant la gestation subissent des effets amplifiés du stress dû à leur situation socio-économique et psychosociale.
Outre une tendance accrue au déficit de l’attention, on trouve chez ces enfants plus de pensées obsessionnelles et, d’une manière générale, plus de risques de développer des symptômes psychiatriques infantiles.