Généralement, les personnes qui souffrent de dysmorphophobies n'ont pas conscience d'avoir un problème psychologique. Elles sont donc peu nombreuses à consulter, malheureusement.
Dans un certain nombre de cas, le motif de consultation est secondaire à la dysmorphophobie. Par exemple, des comportements obsessifs (TOC), des difficultés dans les relations interpersonnelles peuvent reposer sur une dysmorphophobie.
Une première étape indispensable est la psychoéducation. Le thérapeute, comme souvent en thérapie, donne des explications au consultant au sujet de son trouble, ce qui favorise sa motivation et son adhésion au traitement.
Les TCC (thérapies cognitives et comportementales) constituent souvent l'essentiel du traitement, mais la composante affective du trouble est aussi importante à explorer.
Un traitement médicamenteux est parfois associé à la thérapie surtout en début de traitement.
À noter que la dysmorphophobie disparaît la plupart du temps spontanément à l'entrée dans l'âge adulte.